Le peuple algérien est plongé dans une souffrance indescriptible, marquée par la fragilité des routes et des trottoirs des artères les plus importantes du pays. Ces rues, qui ne méritent même pas le titre de trottoirs pour voitures, témoignent de l’un des plus grands défis auxquels le peuple algérien est confronté : le problème des infrastructures. Les souffrances de ce peuple augmentent considérablement pendant les périodes de pluie, tandis que les conducteurs sont affligés par la situation désastreuse des routes.
La souffrance du peuple algérien perdure et perdurera depuis l’époque où la France a quitté le pays. Les Algériens, semblant hériter de leurs souffrances de génération en génération, ont été condamnés à vivre dans ces circonstances. Les autorités les négligent, et aucun signe à l’horizon ne semble rassurer les citoyens quant à un changement dans leur réalité amère. Récemment, la seule wilaya de Bouira a enregistré une semaine tragique, marquée par de nombreux accidents de la circulation. Dix-sept personnes ont perdu la vie et cinquante-trois autres ont été blessées dans huit accidents de la circulation, survenus simultanément avec les premières averses qui ont touché les régions et les routes de la wilaya. Ce décompte macabre, le plus lourd de ces dernières semaines, a commencé par un accident douloureux, transformant un joyeux cortège en cortège funèbre sur la route nationale n°8, dans le village de Djaafra au sud de la wilaya.
Selon des sources locales, une voiture de tourisme de type Accent, revenant dans le cadre d’un convoi de l’Oumra, est entrée en collision avec un poids lourd. Cette collision a entraîné la mort d’un enfant de cinq ans et d’un homme de 35 ans, ainsi que des blessures plus ou moins graves pour dix autres personnes, toutes transportées à l’hôpital Sour Al-Ghazlan. Cette tragédie est un triste exemple de l’état des routes en Algérie, où chaque goutte de pluie se transforme en un deuil national.
