Société

En Algérie, les meurtres se multiplient, malgré la peine de mort !!!

En Algérie, les meurtres se multiplient, malgré la peine de mort !!!

En raison de la pauvreté et de l’ignorance, le taux de criminalité en Algérie a considérablement augmenté. Ce qui est encore plus troublant, c’est que malgré l’existence de la peine de mort pour les criminels, les meurtres en Algérie sont en hausse. Les criminels sont conscients que cette peine n’est pas appliquée, et c’est ainsi que l’Algérie se hisse au troisième rang de notre région en termes de condamnations à mort, juste derrière l’Égypte et le Yémen.

Dans son dernier rapport pour l’année 2023, Amnesty International a révélé que 54 condamnations à mort ont été enregistrées en Algérie en 2022. Les données de l’organisation démontrent une augmentation fulgurante, passant de 9 à 54 condamnations en l’espace d’une seule année.

Malgré cette réalité, l’Algérie maintient la peine de mort dans son Code pénal, bien qu’elle ne soit pas mise en œuvre. Le Haut Conseil d’État, qui a pris les rênes du pays après l’assassinat de Mohamed Boudiaf en juin 1992, a décidé en décembre 1993 de suspendre les exécutions de peine de mort. Cependant, Taher Jerfaoui, ancien juge devenu avocat, souligne que la peine capitale demeure un pilier des sanctions pour les crimes les plus graves. Il explique que les condamnations à mort ont augmenté l’année précédente, notamment en raison de la nature purement criminelle des enlèvements et des meurtres d’enfants. L’État justifie ces condamnations, estimant qu’elles sont proportionnelles à la gravité de ces crimes odieux.

Taher Jerfaoui considère qu’il s’agit d’un devoir moral pour l’État d’imposer des peines maximales aux criminels, en particulier dans les affaires liées à la stabilité de la société. Il encourage à conserver la peine de mort comme moyen de lutte contre le crime organisé et d’autres formes de criminalité de droit commun. Cependant, il préconise l’abolition de cette peine dans les affaires politiques, soulignant leur lien direct avec l’exercice politique et la liberté d’expression.

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