Société

Départ de Tunisie…Quand les dangers de l’immigration deviennent plus sûrs

Départ de Tunisie...Quand les dangers de l'immigration deviennent plus sûrs

Malgré son expulsion il y a des mois de Belgique vers la Tunisie en raison d’une immigration irrégulière et de soupçons de possession d’arme, Saif Qatif, la vingtaine, rêve toujours de retourner en bateau sur les rives de l’Europe, comme d’autres rêveurs d’échapper à l’enfer de la pauvreté, ce jeune homme éprouve un profond sentiment de frustration face à son retour déçu, et raconte qu’il souffre parce qu’il a été rapidement déporté dans son quartier pauvre et populaire les mains vides, tandis que d’autres qui ont émigré en Europe voient son chemin.

Il a failli être emprisonné en Belgique avec son ami et fils de son quartier, surnommé Téméraire Bouali, après que la police ait perquisitionné une maison qu’ils louaient et trouvé une arme à feu à l’intérieur, mais comme il était sans précédent, il a été immédiatement expulsé par avion vers la Tunisie, tandis que son ami a été emprisonné.

La page de l’immigration n’est pas encore terminée, car Qatif confirme que son retour en bateau vers l’Europe n’est qu’une question de temps, jusqu’à ce qu’il récupère suffisamment d’argent et trouve un voyage garanti qui ne tombe pas sous l’emprise des garde-côtes, à la lumière de le renforcement du contrôle sur les côtes dans le cadre d’un accord tuniso-européen, le jeune homme dit : « J’en ai marre de vivre dans ce pays. Ici, les jeunes hommes de notre quartier gagnent leur vie en prenant des risques dans le trafic de drogue. Vous ne pouvez pas les juger car ils n’ont pas le choix dans cet enfer », estimant que « parler sur les droits et les libertés des jeunes n’est qu’un mensonge de l’autorité », Qatif a abandonné l’école tôt à l’âge de 15 ans, pour se retrouver perdu parmi les jeunes chômeurs de son quartier. En raison de l’absence d’horizon, il prévoyait d’émigrer en Europe par bateau avec un groupe de jeunes hommes, ses parents devaient donc sécuriser de l’argent pour qu’il n’ait pas recours à la commission d’un crime.

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