Société

A cause des sanctions, les camions de nourriture et de médicaments s’entassent à la frontière nigérienne

A cause des sanctions, les camions de nourriture et de médicaments s'entassent à la frontière nigérienne

Le poste frontière de Malanville, au nord du Bénin, d’où partent habituellement les camions transportant de la nourriture, de l’aide humanitaire et du matériel industriel à destination du Niger, a été fermé à la suite des sanctions de la CEDEAO contre le Niger, des sources locales à la frontière ont indiqué qu’une file de milliers de camions s’étendait sur 25 km depuis les rives du fleuve Niger, qui marque la frontière, où les chauffeurs étaient bloqués pendant des semaines, les sources ont confirmé que les sanctions imposées par la CEDEAO au Niger après les événements du 26 juillet visaient à faire pression sur le conseil militaire pour qu’il rétablisse le président Mohamed Bazoum à son poste.

Les agences humanitaires, les responsables et les habitants ont déclaré que l’opération avait fait monter en flèche les prix des denrées alimentaires au Niger, entravé l’industrie et menacé de pénurie de fournitures médicales et de base, « Quelque 6 000 tonnes de marchandises sont bloquées à l’extérieur du Niger, notamment des céréales, de l’huile de cuisson et de la nourriture pour les enfants souffrant de malnutrition », a déclaré Joncid Magiangar du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, le conseil militaire du Niger a pris le pouvoir le 26 du mois dernier et l’ancien commandant de la garde présidentielle, le général Omar Abd al-Rahman Tiani, a justifié le renversement du président Muhammad Bazoum par son échec sécuritaire, économique et social, dans un pays c’est l’un des pays les plus pauvres du monde et il souffre de l’activité des groupes armés.

Les dirigeants des États membres de la CEDEAO ont imposé de sévères sanctions aux rebelles, exigé la libération de Bazoum et menacé de recourir à la force, et Niamey a annoncé jeudi que le régime militaire au pouvoir, depuis le renversement du président Mohamed Bazoum il y a environ un mois, avait autorisé les armées du Burkina Faso et du Mali à intervenir au Niger en cas d’agression.

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