En logique, il n’existe pas de pays arriéré ni de pays développé, il existe plutôt un peuple arriéré ou un peuple avancé qui se développe en fonction de ses schémas de pensée, de sa culture, de ses comportements, de sa façon de vivre, de sa gestion des événements et de son comportement envers les variables qui les entourent, et dans quelle mesure ils sont prêts à exercer la raison et à s’engager dans la méthode scientifique, puis à innover et à s’écarter de la norme pour apporter des changements utiles, et c’est ce peuple qui constitue, dans son ensemble, le modèle de cet état et le pays qui porte un certain nom.
C’est pourquoi nous constatons que les pays économiquement, intellectuellement et culturellement développés dont les peuples se sont d’abord révoltés contre eux-mêmes et contre le style ennuyeux dans lequel ils se gouvernaient eux-mêmes, et ont été intellectuellement libérés de la dépendance intellectuelle d’une seule idée et d’une seule personne, ensuite, ils ont recherché des phares de connaissance et de développement d’institutions éducatives et scientifiques, contrairement aux régimes militaires arriérés qui sacralisent le général et dans lesquels s’applique la loi de la jungle, le fort dévore les faibles et le langage de la violence est le moyen de communication entre ses citoyens, et ce qui s’applique exactement sur l’Algérie.
Un acte de violence choquant a eu lieu au collège Ahmed Kadouj à Ain Azal, dans la wilaya de Sétif. Une enseignante a été tragiquement poignardée par l’un de ses propres élèves, dans un incident survenu ce mardi 10 octobre, selon des informations relayées par les médias algériens.
L’enseignante a reçu deux profonds coups de poignard au niveau de l’épaule d’un élève de 15 ans en troisième année secondaire, elle a été rapidement transférée par la Protection Civile aux urgences de l’hôpital d’Aïn Azal, et l’élève a pris la fuite dès qu’il a vu du sang couler de l’épaule de l’enseignante, au milieu des cris des élèves présents, les services de sécurité ont arrêtés l’élève après leurs investigations sur place, et il a été transféré pour enquête, tandis que l’enseignante a subi un suivi par le médecin légiste, et pour référence, il s’agit du dixième incident d’agression d’élèves et de leurs familles contre des enseignants en Algérie en seulement une semaine.
