Société

De déplacement en déplacement…La souffrance humaine des Soudanais fuyant le fléau de la guerre continue

De déplacement en déplacement...La souffrance humaine des Soudanais fuyant le fléau de la guerre continue

Près d’un demi-million de Soudanais ont été déplacés vers l’État de Gezira avant que les Forces de soutien rapide ne commencent leur avancée vers les villages adjacents à l’autoroute entre Khartoum et Wad Madani, Muhammad Ibrahim s’était à peine habitué à la vie à Wad Madani, la capitale de l’État d’Al-Jazira au centre du Soudan, où il avait été déplacé pour échapper à la guerre de Khartoum, jusqu’à ce que les combats le poursuivent pour lui voler à nouveau tout.

Ibrahim raconte : « Il y a sept mois », soit environ un mois après le début de la guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide, « lorsque les combats se sont intensifiés à Khartoum, j’ai fui avec ma famille à Wad Madani », des milliers de familles ont emprunté le même itinéraire vers le sud, jusqu’à Wad Madani, située à 180 kilomètres de Khartoum et rapidement devenue un centre majeur pour les personnes déplacées et les opérations de secours, maintenant que les combats se sont étendus à cette ville, Ibrahim et les six membres de sa famille ont été contraints de fuir à nouveau, près d’un demi-million de Soudanais ont été déplacés vers l’État d’Al-Jazira avant que les Forces de soutien rapide ne commencent leur avancée vers les villages adjacents à l’autoroute entre Khartoum et Wad Madani, mardi, quatrième jour de violents combats dans l’État, près de 300 000 personnes avaient été déplacées. « Beaucoup d’entre eux étaient dans un état de panique et n’avaient d’autre moyen de s’échapper qu’à pied », selon les Nations Unies.

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L’Organisation internationale pour les migrations a averti jeudi que le Soudan était témoin d’une « tragédie humanitaire aux proportions énormes, qui exacerbe une crise humanitaire déjà terrible », mais en raison de la destruction des infrastructures déjà fragiles, suite à la guerre entre le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, commandant de l’armée, et le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo, qui dirige les Forces de soutien rapide, de nombreuses personnes n’avaient nulle part où aller.

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