Le spectre des crimes perpétrés par certains membres de l’armée algérienne à l’encontre des citoyens semble persister, révélant une triste réalité qui perdure depuis des décennies, en particulier pendant la sombre période de la décennie noire. Les agissements déplorables des officiers militaires, incluant meurtres, incendies et viols sur des Algériens, semblent demeurer une tache indélébile dans l’histoire du pays.
Récemment, une femme mariée âgée d’une quarantaine d’années, résidant dans la commune de Ferdjioua, située à 34 kilomètres à l’ouest de la capitale de la Wilaya, Mila, a été victime d’un acte odieux. Elle aurait été violée, dévalisée et soumise au chantage par un capitaine de l’armée algérienne. Ce dernier prétendait détenir des contacts au sein du système judiciaire, envisageant ainsi d’innocenter le mari de la victime, actuellement incarcéré. Ce dernier aurait également subi des violences de la part du capitaine en prison, subissant des vols répétés de sommes d’argent conséquentes ainsi que de précieux bijoux en métal jaune.
Les sources sécuritaires indiquent que la victime, méfiante quant à l’officier qui l’avait dépouillée, a déposé une plainte auprès de la division mobile de la police judiciaire de la sécurité de la commune de Ferdjioua. Sous la supervision constante du procureur régional, les officiers de la police judiciaire ont initié des recherches approfondies, aboutissant à l’identification du principal suspect et à l’arrestation de cinq membres du réseau, dont l’âge varie entre 39 et 51 ans. Parmi ces individus figurent des bijoutiers ayant acquis les biens en métal jaune provenant de la victime, fournis par le capitaine de l’armée algérienne.
Cet épisode révèle la nécessité de mener des enquêtes approfondies pour mettre en lumière de tels agissements criminels, garantissant ainsi la justice pour les victimes et rétablissant la confiance de la population envers les forces de sécurité du pays.
