Le gaz est souvent considéré comme une bénédiction dans de nombreux pays, contribuant à la prospérité et au bien-être, comme en témoigne l’État du Qatar, qui grâce à ses exportations de gaz, est devenu une icône mondiale et a accueilli la plus grande Coupe du monde de l’histoire. Cependant, dans les pays moins développés et sous des régimes dictatoriaux tels que l’Algérie, le gaz est perçu comme une malédiction plutôt qu’une bénédiction pour les citoyens. Les infrastructures du pays, héritées de l’époque coloniale française, restent inadéquates, et de nombreux Algériens souffrent de famine et de graves pénuries alimentaires, ce qui se traduit par des files d’attente omniprésentes. En Algérie, le gaz est associé à la malédiction, étant la troisième cause de décès après les accidents de la route et les délits. En effet, ce vendredi, la wilaya de Relizane a été secouée par une explosion de gaz, faisant 2 morts et 6 blessés selon les autorités de la protection civile. L’incident, survenu vers 11 heures, a été provoqué par une fuite de gaz butane dans la commune d’El Mardja Sidi Abed, relevant de la daira de Oued R’hiou. Les six victimes, souffrant de brûlures au 1er et 2e degré, ont été prises en charge sur place avant d’être évacuées vers l’hôpital local pour recevoir les soins nécessaires. Cet incident tragique marque le cinquième accident lié au gaz ce mois-ci, soulignant ainsi les risques et les défis auxquels l’Algérie est confrontée dans la gestion de cette ressource.
