Société

L’Association tunisienne des femmes démocrates dénonce la multiplication des crimes contre les femmes en Tunisie

L'Association tunisienne des femmes démocrates dénonce la multiplication des crimes contre les femmes en Tunisie

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’Association tunisienne des femmes démocrates a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a présenté des statistiques sur le nombre de femmes victimes de violence en 2023. De plus, au moins 25 femmes ont été tuées. L’association a vivement condamné l’augmentation des crimes de meurtre de femmes en Tunisie. Depuis le début de l’année 2024, au moins six femmes ont été tuées par leurs maris ou d’autres membres de leur famille, la violence conjugale représente 52 % des cas de violence, suivi de la violence économique à 10 % et de la violence familiale à 8 %. Le harcèlement constitue 4 % des cas.

Dans ce contexte, l’association a dénoncé les lacunes dans l’application de l’arsenal juridique visant à protéger les femmes, ainsi que la faible accessibilité des femmes à la justice. Elle a souligné que le phénomène d’impunité des agresseurs a contribué à l’enracinement de ces violations. De plus, elle a critiqué l’absence de volonté politique pour mettre fin à la violence contre les femmes, compte tenu de l’aggravation préoccupante des crimes de meurtre de femmes, pour lutter contre la violence envers les femmes en Tunisie, plusieurs mesures sont essentielles et doivent être mises en œuvre de manière concertée et systématique. Voici quelques propositions : Sensibiliser la société à la gravité de la violence contre les femmes, en organisant des campagnes de sensibilisation, des ateliers et des programmes éducatifs, intégrer l’éducation sur l’égalité des sexes et la prévention de la violence dans les programmes scolaires, adopter et appliquer des lois spécifiques pour protéger les femmes contre la violence, y compris des sanctions sévères pour les auteurs de violences, faciliter l’accès des femmes à la justice en renforçant les mécanismes juridiques et en formant les professionnels du droit, mettre en place des centres d’accueil et d’écoute pour les femmes victimes de violence, offrant un soutien psychologique, juridique et médical, former des intervenants sociaux pour accompagner les femmes tout au long du processus de guérison.

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