Société

Les réfugiés ougandais représentent 3,6% de sa population

Les réfugiés ougandais représentent 3,6% de sa population

L’Ouganda accueille le plus grand camp de réfugiés d’Afrique, 1,6 million de personnes. Plus de deux fois plus que ceux de l’Union européenne, en pourcentage de sa population, mais des coupes financières pourraient mettre en péril son modèle de porte ouverte. La plupart des réfugiés viennent du Soudan du Sud voisin et de la République démocratique du Congo, tous deux tourmentés par la violence et les affrontements, 81% d’entre eux sont des femmes et des enfants, fuyant souvent après que leurs villages ont été agressés et que leurs maris et pères ont été tués.

La colonie de Nakivale, qui abrite 185 000 personnes dans le sud-Ouest de l’Ouganda, reçoit de nouveaux arrivants chaque semaine. “J’étais dehors, et quand je suis rentré chez moi, ma famille était partie. Et donc je suis parti aussi. Je ne les ai pas vus », a déclaré un garçon déplacé, l’Ouganda laisse entrer tout le monde, bénéficiant de l’aide humanitaire fournie par des partenaires internationaux, qui financent des infrastructures comme des écoles et des hôpitaux, utilisées à la fois par les réfugiés et la population locale, le gouvernement accorde même une protection immédiate à ceux qui viennent de régions en guerre, comme l’explique Claire Birungi Agaba du Conseil norvégien pour les réfugiés, l’une des organisations impliquées, « En ce qui concerne les Congolais, les Soudanais et les Sud-Soudanais, ils sont en mesure d’obtenir prima facie. Il permet une directive du gouvernement, une fois qu’ils ont une urgence dans les pays d’origine, qui provoque un afflux important de personnes à se déplacer. On leur donne donc le statut de réfugié et ils ne passent pas par ce processus, tout le processus d’enregistrement » Claire Birungi Agaba, Conseil norvégien pour les réfugiés.

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Dans les campements, chaque réfugié a droit à une petite parcelle à cultiver et à une aide financière/alimentaire, tandis que les mineurs non accompagnés sont confiés à des familles d’accueil d’autres réfugiés, mais les défis sont énormes. À Nakivale, la pauvreté et le décrochage scolaire sont généralisés, et les réfugiés qui ne travaillent pas ont du mal à faire face aux 3 kg de riz et un demi-kg de haricots par mois qui leur sont fournis.

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