L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé vendredi dans un communiqué qu’une fosse commune contenant les corps d’au moins 65 migrants avait été retrouvée dans le sud-ouest de la Libye cette semaine, un porte-parole de l’agence onusienne a confirmé à l’AFP que ce sont les forces de sécurité libyennes qui ont trouvé la tombe, l’organisation a exprimé son « choc extrême et sa préoccupation », notant que les circonstances de la mort des migrants » ne sont pas encore connues ».
L’ONU a remercié les autorités libyennes d’avoir ouvert une enquête sur la mort de migrants et les a appelées à « assurer la récupération, l’identification et le transfert des restes des migrants décédés sous une forme qui préserve la dignité des victimes et informe et assiste leurs familles, « Chaque signalement d’un migrant disparu ou de la perte d’une âme signifie une famille en deuil à la recherche de réponses sur ses proches ou la confirmation de la tragédie de la perte », a déclaré un porte-parole de l’organisation des migrations dans un communiqué, elle a indiqué qu’en l’absence de routes organisées offrant des possibilités de migration légale, ce genre de tragédie continuera de se produire sur cette route, selon le » Projet sur les migrants disparus » de l’OIM, 3 129 décès et personnes disparues ont été enregistrés en 2023 sur la route méditerranéenne vers l’Europe, devenant ainsi la route migratoire la plus meurtrière au monde.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a appelé les autorités des pays sur cette ligne à « renforcer la coopération régionale pour assurer la sécurité et la protection des migrants, quel que soit leur statut et aux différentes étapes de leur voyage ».
