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Le « bon sel » de l’Aïd Al-Fitr…Un hommage aux femmes ou une consolidation du système masculin, c’est l’opinion des Tunisiens et des Tunisiennes

Le "bon sel" de l'Aïd Al-Fitr...Un hommage aux femmes ou une consolidation du système masculin, c'est l'opinion des Tunisiens et des Tunisiennes

Avec l’avènement de l’Aïd el-Fitr, le discours sur le « droit du sel » revient à nouveau, cette coutume dans laquelle la Tunisie se spécialise est de présenter un cadeau de valeur à une femme après la prière de l’Aïd el-Fitr, en reconnaissance de sa fatigue pendant le mois de Ramadan, et il s’agit souvent de bijoux en or, malgré le déclin de la pratique de certaines coutumes et traditions festives en Tunisie et son extinction imminente, l’habitude du « droit au sel » semble tenir le coup, mais elle a pris des formes plus contemporaines, passant de l’or et de l’argent à divers cadeaux modernes dont les femmes se vantent dans des vidéos glamour sur les réseaux sociaux.

Le « droit au sel » est une désignation symbolique due au fait que la femme, lorsqu’elle prépare de la nourriture pour sa famille, est souvent obligée de goûter la nourriture sur le bout de la langue pour s’assurer que sa salinité est modérée avant de la servir, une compétence lourde de risque de perdre le jeûne, et certaines études de genre ont fait valoir qu’il s’agissait d’un sacrifice religieux pour le bien social, c’est-à-dire le plaisir de Dieu pour la satisfaction du mari, cette coutume consiste à offrir un cadeau de valeur à la femme qui a nourri la famille pendant le mois de jeûne, souvent une pièce d’or offerte par le chef de famille le matin de l’Aïd, comme l’exige le rituel.

Le conte populaire raconte qu’un riche marchand distribuait le « cadeau de l’Aïd » à ses enfants, un dirham d’argent et d’or, lorsqu’un morceau est tombé dans la tasse à café, et la femme a plaisanté: C’est ma part.

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Mais en lavant la Tasse, la femme a trouvé que la pièce était trop petite, alors elle la lui a rendue, arguant que « ce montant n’est même pas égal au droit de sel » qu’elle a goûté, c’est-à-dire son prix, alors le mari l’a indemnisée avec un dinar d’or « .

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