La fondation allemande « Konrad Adenauer Stiftung » a publié un rapport préparé par « Ulf Lessing / Ulf Lässing », responsable du programme régional Sahel au Mali, traitant de la situation actuelle de l’État Nigérien, qui est devenue plus grave, alors que le pays situé dans la région du Sahel a rouvert la route migratoire centrale vers la Libye vers la côte méditerranéenne, auparavant, depuis 2015, le Niger maintenait ces ports fermés, dans une large mesure, sous la pression de l’Union européenne, tandis que le gouvernement militaire se concentre désormais sur de nouveaux partenaires tels que la Russie, la Chine et l’Iran, et n’est plus dépendant de l’Union européenne. Niamey a maintenant également rompu avec les États-Unis, tandis que l’Europe et l’Allemagne ont du mal à s’adapter à la nouvelle réalité.
Le point de rassemblement est tous les mardis à 17h à Agadez, haut lieu de la contrebande situé au nord du Niger, environ 90 camionnettes chargées de jeunes se rassemblent pour être escortées jusqu’à la frontière libyenne par l’armée nigériane; Tout cela se fait officiellement; les passagers sont enregistrés et les chauffeurs doivent payer des impôts. L’atmosphère est animée au point de collecte; les vendeurs offrent de l’eau, des boissons gazeuses et des lunettes de soleil aux voyageurs. Ces convois ont existé jusqu’en 2015, mais ils se sont ensuite arrêtés, à cette époque, à la lumière de la crise des réfugiés, l’Union européenne a fait pression sur le Niger pour qu’il ferme la route vers la Libye. Niamey a adopté une loi interdisant toute aide aux migrants au nord d’Agadez. Des milliers de personnes-des chauffeurs aux exploitants d’hébergements-se sont retrouvées au chômage en raison de la baisse des possibilités d’emploi et des revenus, à l’exception du secteur agricole.
Depuis lors, les gens ont emprunté des itinéraires plus dangereux à travers le désert. Le prix du voyage est passé à l’équivalent de 455 euros par personne, les passeurs empruntant des itinéraires plus longs pour éviter les patrouilles aux frontières. En général, les passages frontaliers ont considérablement diminué. Avec la réouverture officielle de la route, les prix pour Sabha, la première ville du sud de la Libye de l’autre côté de la frontière, sont tombés à environ 200 euros.
