Société

La question des mutilations génitales féminines incite Blinken à appeler le président de la Gambie

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a eu un appel téléphonique avec le président gambien Adama Barrow, craignant que ce pays africain ne revienne sur l’interdiction des mutilations génitales féminines, les législateurs gambiens ont voté en mars en faveur d’un projet de loi controversé abrogeant l’interdiction de cette pratique, l’envoyant à une commission pour approbation avant qu’il puisse être soumis au vote final, probablement lors d’une session plénière prévue le 24 juin, ce projet de loi n’est pas encore à l’ordre du jour de cette séance plénière, mais l’approbation de projets de loi en dehors de l’ordre du jour est possible si les représentants le souhaitent.
L’excision féminine est une question controversée en Gambie, un petit pays d’Afrique de l’Ouest à majorité musulmane, depuis des mois, la société gambienne est divisée sur un projet de loi visant à abolir l’interdiction des rapports sexuels féminins, le Département d’État américain a déclaré jeudi dans un communiqué que Blinken avait assuré au président gambien lors de l’appel téléphonique de mercredi « notre engagement commun en faveur des principes démocratiques et de la protection des droits de l’homme, en particulier des droits des femmes et des filles », de son côté, un haut responsable du Département d’État a confirmé jeudi à l’Agence France-Presse que Blinken avait évoqué la question des mutilations génitales féminines avec le président gambien.
En réponse à une question sur ce qui s’est passé entre Blinken et Barrow, le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré : « Nous avons clairement indiqué que ces pratiques sont horribles. Nous nous y opposons dans le monde entier ».
Il a ajouté lors d’une conférence de presse tenue jeudi : « Nous serions très inquiets si un pays prenait des mesures pour abolir l’interdiction des mutilations génitales féminines », l’excision féminine est une pratique interdite en Gambie depuis 2015, cette mutilation des organes génitaux féminins peut entraîner de graves problèmes de santé, notamment des infections, des saignements, l’infertilité et des complications lors de l’accouchement.

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