Selon les statistiques publiées par le Conseil national des femmes et le Centre national de recherche criminelle et sociale, environ 30 % des crimes commis chaque année en Égypte sont dus à des conflits familiaux. Lors de l’un des crimes familiaux les plus horribles observés récemment en Égypte, un homme de 28 ans a égorgé sa sœur avec un instrument tranchant, puis mutilé son corps dans une maison du quartier d’Oseem, dans le gouvernorat de Gizeh. Ce crime, survenu samedi, a remis au premier plan le débat sur la recrudescence des crimes familiaux dans la société égyptienne.
Selon les médias locaux, la Direction des enquêtes criminelles a reçu un rapport de la police d’urgence indiquant que le corps d’une femme avait été retrouvé dans une maison. À l’arrivée des forces de sécurité et d’une ambulance sur les lieux, la victime, une femme au foyer de 26 ans, était décédée. Elle présentait des traces d’une plaie ouverte au cou et de multiples blessures à l’arme blanche au pied gauche et sur d’autres parties du corps. Les premières investigations ont révélé que l’agresseur était le frère de la victime. Selon l’enquête, une dispute a éclaté entre la femme et son mari, la poussant à quitter son domicile et à s’installer chez un proche. Lorsque son frère a appris où elle se trouvait, il s’est rendu au domicile d’un proche, où il a eu une altercation verbale avec sa sœur, qui a culminé avec le crime.
L’accusé, rapidement arrêté, a avoué ses actes, affirmant que le « mauvais comportement » de sa sœur et les « calomnies » l’avaient poussé à commettre le crime. L’outil utilisé a été saisi, et le parquet a ouvert une enquête et ordonné une autopsie afin de confirmer la cause officielle du décès avant de délivrer les permis d’inhumer. L’accusé a également été placé en détention pendant quatre jours dans l’attente d’un complément d’enquête. Ce crime illustre le phénomène des crimes familiaux en Égypte, qui sont devenus un sujet quasi quotidien dans les journaux et les bulletins d’information.
