Après le refus de la majorité des pays africains de la politique de l’Algérie soutenant les groupes terroristes et séparatistes en Afrique, la campagne frénétique et raciste de l’Algérie, tant au niveau du gouvernement que de la population, se poursuit contre les étudiants africains. La nouvelle de l’incendie de quatre étudiants maliens par des inconnus, après leur enlèvement dans un appartement en construction dans la commune de Rahmania (38 km au sud de la capitale Alger), a suscité une tension croissante parmi les étudiants africains.
Ces derniers ont lancé une campagne de solidarité sur les réseaux sociaux avec leurs camarades, tandis que des avocats et défenseurs des droits humains ont appelé à l’arrestation des coupables et à la satisfaction des revendications des étudiants. Des représentants des étudiants ont rapporté que leurs collègues avaient été placés en détention provisoire sans raison et sans nouvelles pendant cinq jours, avant que la nouvelle de leur assassinat par des inconnus ne se répande.
Aujourd’hui, les étudiants africains font face à des accusations liées à l’espionnage, la propagation de maladies infectieuses, le trouble à l’ordre public et l’atteinte à l’intérêt national de l’Algérie. Depuis l’annonce de leur placement en détention, les étudiants africains ont lancé une vaste campagne de solidarité sur les réseaux sociaux, exigeant leur libération immédiate ainsi que celle de leurs autres camarades, et la fin de ce qu’ils décrivent comme une « campagne raciste et purificatrice contre les étudiants africains ».
Des avocats et défenseurs des droits humains ont publié des messages de solidarité dénonçant la manière dont les étudiants africains sont traités et appelant à leur libération immédiate. Ces crimes contre l’humanité commis par les autorités algériennes constituent un événement sans précédent en termes d’ampleur et d’atrocité, qui risque de provoquer une réaction grave contre les Algériens à travers toute l’Afrique.
