Des spécialistes africains de la transplantation d’organes ont appelé dimanche à Nouakchott à intégrer les coûts de la transplantation d’organes dans les budgets nationaux de santé. A l’issue du premier Forum africain sur le don et la transplantation d’organes, qui s’est tenu dans la capitale mauritanienne pendant deux jours, les délégués, qui représentaient un certain nombre de pays, ont appelé à la mise en place d’une alternative économique à long terme aux coûts élevés de la transplantation d’organes, soulignant l’impact positif de la transplantation d’organes sur la santé publique et les budgets nationaux, et encourageant la coopération transfrontalière pour partager les ressources et l’expertise entre les pays africains.
Ils ont appelé à renforcer la position de l’Afrique dans les initiatives mondiales, en veillant à ce que les initiatives mondiales de transplantation d’organes soient alignées sur les spécificités culturelles et religieuses du continent africain, et en encourageant les organismes et secteurs concernés à échanger les meilleures pratiques. Plusieurs responsables d’associations et d’organisations de transplantation d’organes en Afrique, participant au forum, organisé sous le thème « Se soutenir mutuellement pour un véritable projet communautaire », ont souligné la nécessité de lutter contre les violations éthiques et le trafic d’organes, et de promouvoir une approche respectueuse des cultures et des croyances, tout en tirant parti des meilleures pratiques internationales.
Ils ont estimé que l’un des principaux objectifs du « Premier Forum africain sur le don et la transplantation d’organes » était de promouvoir l’acceptation sociale et culturelle du don d’organes à travers des campagnes de sensibilisation qui prennent en compte les réalités africaines, et de servir d’outil diplomatique africain pour promouvoir la gouvernance de la santé sur le continent. Les participants au forum ont abordé des thèmes tels que : la promotion et la diffusion de la culture du don en tant qu’acte humanitaire noble ; l’importance de surmonter les obstacles juridiques et sociétaux qui entravent ce processus ; et renforcer la coopération entre les institutions de santé et les partenaires internationaux, en mettant l’accent sur la réalisation des objectifs de développement durable.
