L’hôpital général de Marsa Matrouh, en Égypte, a reçu lundi les corps de dix migrants irréguliers de nationalités égyptienne et africaine, qui ont péri noyés lors d’une tentative de traversée maritime dans le cadre d’une migration irrégulière partie des côtes libyennes. Les corps ont été retrouvés sur la plage de « Baq Baq », dans la ville de Sidi Barrani, à l’ouest de Marsa Matrouh, en deux vagues : la première le premier jour de l’Aïd al-Adha, et la seconde lundi matin. Cela laisse supposer qu’il pourrait y avoir d’autres victimes non encore découvertes, dans le cadre de cette périlleuse traversée partie de l’est de la Libye.
Selon les sources, les victimes incluent un citoyen libyen, un Soudanais et huit Égyptiens originaires du gouvernorat d’Assiout. Les corps ont été transférés à l’hôpital général de Matrouh et placés sous la garde du parquet, qui a entamé des investigations pour identifier précisément les victimes. Les premières enquêtes indiquent que le bateau transportant les victimes a quitté une plage située à l’est de la Libye, entre les zones de Masa’id et Derna, des régions connues pour l’activité intense des passeurs. L’utilisation de bateaux inadaptés à la navigation longue distance pourrait être l’une des causes de l’accident, selon les sources relayées par les médias égyptiens.
Les corps ont été conservés à la morgue de l’hôpital général de Marsa Matrouh, sous la supervision du parquet, qui a commencé à prendre des mesures pour identifier les victimes et enquêter sur les circonstances de l’incident. De son côté, le gouvernorat de Marsa Matrouh a appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation dans les gouvernorats les plus touchés par la migration irrégulière, notamment Assiout, pour alerter les jeunes sur les dangers de ces traversées illégales.
