En Algérie, la présidente de la dixième chambre pénale du conseil judiciaire d’Alger a entamé le procès de 83 accusés, dont 22 en détention provisoire, ainsi que plusieurs grossistes et importateurs opérant dans le commerce avec les pays du Golfe, accusés de trafic d’enfants destiné à la prostitution dans le Golfe.
Ce dossier, médiatiquement connu sous le nom d’« affaire de trafic d’enfants », aurait généré environ 100 milliards de centimes pour le Trésor public algérien à travers des factures liées à la vente de dattes et de bijoux. Les investigations ont révélé que les accusés opéraient au sein de réseaux criminels organisés, profitant des facilités offertes par leurs activités professionnelles fictives, notamment la vente en gros de divers produits. Lors du procès, la défense des accusés a présenté une série de moyens de forme contestant la validité des poursuites engagées contre leurs clients, qualifiant ces moyens de « substantiels ». Cependant, le parquet a requis le rejet de ces moyens de forme, et le juge a décidé de joindre ces moyens au fond de l’affaire, notamment en raison de la gravité des accusations liées à la traite d’êtres humains.
