L’Union africaine a conclu ses consultations continentales sur les efforts visant à réduire l’approvisionnement en drogues synthétiques, tandis que la réunion s’est soldée par l’adoption du cadre stratégique de Gaborone concernant le renforcement des réponses continentales pour lutter contre la production illicite de drogues synthétiques, leur trafic et les crimes organisés associés.
Le président de la République du Botswana, Duma Boko, a qualifié, selon un communiqué de l’Union africaine, la propagation des drogues synthétiques de « pandémie » et a souligné l’urgence d’une action collective à travers l’Afrique et le monde. Il a salué le nouveau cadre comme une étape cruciale vers l’avant. Il a ajouté : « L’évolution croissante des méthodes de trafic signifie que nous avons besoin de meilleurs outils de détection, d’un partage d’informations et de renseignements solides pour établir des lois efficaces. » Il a précisé que ces mesures protègent la santé publique et la sécurité nationale en démantelant les réseaux de drogues illicites, souvent des gangs puissants capables de saper la gouvernance et de déstabiliser les institutions.
