L’Ouganda obtiendra un financement américain pouvant atteindre 1,7 milliard de dollars américains pour son secteur de la santé au cours des cinq prochaines années, devenant ainsi le dernier pays africain à conclure un accord avec l’administration Trump depuis qu’elle a modifié son approche en matière d’aide étrangère. Le Kenya et le Rwanda ont conclu des accords similaires ces derniers jours dans le cadre de la « Stratégie de santé mondiale America First de Trump ». Cette stratégie invite les pays les moins développés à assumer un rôle plus important dans la lutte contre les maladies infectieuses dans leurs pays, et à passer progressivement d’une dépendance à l’aide à l’autosuffisance.
L’ambassade des États-Unis en Ouganda a indiqué, dans un communiqué, que le financement américain soutiendra des programmes de santé prioritaires en Ouganda, notamment la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)/sida, la tuberculose, le paludisme, la santé de la mère et de l’enfant, la poliomyélite, entre autres. Le ministère ougandais des Finances a annoncé, dans un post sur le site X, que le gouvernement augmenterait ses dépenses en santé de 500 millions de dollars « pour assumer progressivement une plus grande responsabilité financière au cours de la période du programme ». Le ministre des Finances, Matia Kasaija, a déclaré : « Cette coopération ne produira pas seulement des résultats concrets dans le traitement de maladies spécifiques, mais améliorera également de manière significative les systèmes et institutions nationaux, tout en renforçant les capacités de la main-d’œuvre ».
Les États-Unis ont longtemps été l’un des plus grands donateurs pour le secteur de la santé en Ouganda, mais le soutien financier a diminué cette année après que Trump a réduit le budget de l’aide étrangère et fermé l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
