Société

Pourcentage d’eau élevée gaspillé à Johannesburg en raison de l’état dégradé des infrastructures

Un rapport présenté vendredi devant le Parlement sud-africain a révélé que la ville de Johannesburg perd 33 % de ses approvisionnements en eau en raison de l’état dégradé de ses infrastructures, exacerbé par des fuites dans les canalisations de distribution, une faible capacité de pompage et de stockage. La société municipale de l’eau et de l’assainissement, *Joburg Water*, a partagé ces données lors de la présentation de son plan devant une commission parlementaire, un plan évalué à 33 milliards de rands (environ 2 milliards de dollars américains), visant à sortir la ville de la crise actuelle marquée par des coupures d’eau généralisées et une montée du mécontentement de la population.

Le rapport a souligné que la demande en eau dans la ville s’élève actuellement à 1 726 mégalitres par jour, alors qu’elle devrait se limiter à 1 550 mégalitres par jour, conformément aux conditions de la licence temporaire. La société de distribution d’eau *Rand Water* a régulièrement mis en garde contre une demande excessive en eau dans les grandes agglomérations de la province du Gauteng, qui inclut principalement Pretoria et Johannesburg, tout en affirmant qu’elle fournit suffisamment de cette ressource vitale pour répondre aux besoins. Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a précisé que *Rand Water* approvisionne correctement la région en eau, tout en insistant sur la responsabilité des municipalités de réduire les fuites affectant les réseaux de distribution et d’investir davantage dans les infrastructures, notamment celles liées au stockage et aux capacités de pompage. Après avoir confirmé que 33 % de l’eau est gaspillé à Johannesburg, le ministère a estimé que « cela signifie que la municipalité gaspille un tiers de l’eau qu’elle reçoit de *Rand Water* ». De son côté, *Joburg Water* a reconnu des problèmes d’entretien, aggravés par la pression liée aux branchements illégaux, notamment à proximité des infrastructures sensibles dans les quartiers périphériques. La société a annoncé avoir besoin d’un investissement annuel de 3,25 milliards de rands au cours des 10 prochaines années pour résoudre cette crise et la surmonter à l’avenir, en mettant l’accent sur la priorité donnée à la rénovation des infrastructures et à l’investissement dans les stations de traitement (30 % du budget).

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