En Algérie, les réseaux sociaux ont été secoués par la nouvelle d’un scandale impliquant un jeune homme de 37 ans, un ressortissant africain travaillant dans le secteur du bâtiment, qui a agressé sexuellement 211 mineurs. Cet individu attirait les mineurs, garçons et filles confondus, en leur offrant des bananes, des bonbons et des sandwichs bon marché ne dépassant pas un dollar. Connu pour sa « générosité », il leur fournissait des repas gratuits, notamment des déjeuners.
Cette affaire est devenue virale dans le pays après qu’une des victimes mineures a brisé le silence, révélant un phénomène devenu courant : la nourriture en échange de l’honneur, les bananes contre l’intégrité physique, que ce soit pour les garçons ou les filles. Des militants des droits humains ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’avenir des enfants face à la propagation des viols et des agressions sexuelles, souvent couverts par le silence et parfois avec la complicité des parents, ces derniers, confrontés à la pauvreté, préfèrent que leurs enfants aient le ventre plein grâce à la nourriture offerte par cet individu, plutôt que de les voir souffrir de malnutrition, de fragilité osseuse ou de carences en protéines dues à la faim et à la soif.
Les militants se sont également interrogés sur le silence total des autorités et des responsables, qui ont laissé passer des affaires encore plus graves sans réagir, impliquant des étrangers ou des touristes venus pour le travail ou le tourisme sexuel. La vidéo qui a déclenché l’affaire a été publiée par la page “Info Oran”. Cette dernière a indiqué que la victime du scandale sexuel n’était pas un seul mineur, mais des centaines d’autres qui ont vécu cette expérience dans le silence, sans oser porter plainte.
La page a ajouté que des “frères arabes” et des “amis étrangers” ont trouvé leur compte auprès des enfants algériens, filles et garçons. Selon elle, la responsabilité ne repose pas uniquement sur ces étrangers ou visiteurs, mais sur une politique d’appauvrissement et de famine imposée aux citoyens, faisant de l’honneur en Algérie une valeur qui ne vaut pas plus qu’un repas de tacos.
