La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a annoncé la libération de plusieurs enfants recrutés par les Forces de défense du peuple du Soudan du Sud (FDPSS), signe positif de progrès vers la fin du recrutement d’enfants dans le pays. Pour marquer cette étape importante et marquer le début d’une nouvelle vie pour ces enfants, une cérémonie officielle a été organisée à Yambio, marquant leur transition vers un avenir civil loin du conflit armé. Le général de brigade Akech Maker, commandant de la 16e brigade à Yambio, dans l’État d’Équatoria-Occidental, a déclaré :
« Nous n’autoriserons pas le recrutement d’enfants dans l’armée, et si l’un d’entre eux exprime le souhait de s’engager, nous l’orienterons vers l’éducation. J’appelle toutes les institutions à apporter un soutien total à ces enfants afin qu’ils ne retournent plus jamais dans les casernes», les équipes de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) procèdent à la vérification et à l’enregistrement des enfants libérés afin de faciliter leur réinsertion dans la société civile. Ils soulignent la nécessité d’une prise en charge et d’un suivi continus afin de garantir qu’ils ne retournent pas au sein des groupes armés. Dans ce contexte, Helen Ernacio, présidente du Comité DDR en Équatoria-Occidental, a déclaré :
« Nous continuerons d’assurer un suivi afin de garantir que l’objectif est non seulement de rayer le nom de l’armée de la liste honteuse associée au recrutement d’enfants et aux violations de leurs droits, mais aussi de veiller à ce que cela ne se reproduise plus».
Dans les centres d’hébergement temporaire, les travailleurs sociaux et le personnel de l’UNICEF fournissent un soutien psychosocial complet, ainsi que du matériel pédagogique et un accompagnement personnalisé adapté aux besoins de chaque enfant. Clement Gbatanowo, représentant de l’UNICEF à Yambio, a expliqué :
« Nous fournirons un soutien psychosocial aux enfants du centre de transit et évaluerons leurs besoins en termes de compétences et le type d’éducation qu’ils souhaitent, qu’il s’agisse d’éducation formelle ou de formation professionnelle ».
