Dès l’instant où vos pieds foulent le sol de la Tanzanie, étendue entre les rivages de l’océan Indien et les sommets des montagnes d’Afrique de l’Est, un sentiment vous envahit : vous entrez dans un autre espace, un espace où la magie se mêle à la nature, à la littérature et à l’histoire, en Tanzanie, tout vit en harmonie paisible : les sons retentissants des tambours côtoient le silence redoutable des montagnes, et l’odeur des épices à Zanzibar se fond dans le sel de l’océan. Le visiteur a ici davantage besoin de contemplation que d’errance. Car la contemplation le conduit à réaliser que le lever et le coucher du soleil sur les rives de l’océan ne sont que des vers de poésie récités par le soleil de l’équateur depuis des millénaires, et que les voyages entre montagnes et côtes sont d’autres vers narrant l’amour hérité entre plaines et plateaux.
Chaque trajet à travers les forêts de savane ou dans les ruelles pavées de Zanzibar se transforme en titres de poèmes de tourisme, de lecture et de flânerie. Ainsi, le voyage entier devient un long poème intitulé *le charme de la Tanzanie*, dont le thème est la nature et l’humain réunis, le visiteur en Tanzanie est comme le lecteur d’un livre captivant dont les pages et les chapitres ne s’achèvent jamais. Dans le livre ouvert de la Tanzanie, couleurs, odeurs et sons se mêlent en une symphonie variée, la page de la forêt palpite de vie dans chaque arbre, chaque branche, chaque fruit ; les nids d’oiseaux suspendus aux rameaux et le gazouillis des passereaux, semblable à d’anciennes flûtes, offrent une autre vie aux âmes sensibles, faisant jaillir des sources de poésie, de récits et de couleurs littéraires diverses.
Quant à la mer, c’est une page immense formant un tableau bleu qui embrasse le ciel ; les plages, dans ce tableau, dansent avec les vagues au rythme d’une mélodie intemporelle. Les plaines sans horizon sont une autre page, semblable à un poème sans fin. Les villes anciennes sont les marges du livre tanzanien, riches en histoires : la ville de pierre de Zanzibar résonne des pas des marins et des marchands, et les marchés de Dar es Salaam sont l’histoire de l’océan Indien, imprégnée de l’odeur de ses épices depuis des siècles.
