À une époque où les pays rivalisent pour améliorer la qualité de vie et augmenter l’espérance de vie moyenne, l’Égypte enregistre un pas remarquable sur la carte mondiale de la santé. De la ville du Caire, qui a accueilli l’un des plus grands congrès internationaux dans les domaines de la population, de la santé et du développement humain, sont sorties de nouveaux indicateurs reflétant une transformation réelle dans l’âge des Égyptiens et la qualité de leur vie. Le ministre égyptien de la Santé et de la Population, Khaled Abdel Ghaffar, a révélé un développement positif touchant l’un des indicateurs les plus importants de la santé publique, à savoir l’espérance de vie moyenne en Égypte.
Il a expliqué lors d’une intervention téléphonique avec le présentateur Amr Adib dans l’émission « Al-Hekaya », que l’espérance de vie moyenne a augmenté aujourd’hui pour atteindre 72 à 73 ans, alors qu’elle était bien plus basse dans les années 1960 du siècle dernier, affirmant que les Égyptiens « vivent désormais environ 20 ans de plus grâce au grand développement du système de soins de santé ». Ces déclarations sont intervenues en parallèle des activités du Congrès mondial sur la population, la santé et le développement humain 2025, qui s’est transformé, selon le ministre, en l’un des plus grands congrès spécialisés au niveau mondial, avec une participation record de 46 000 experts et participants de différents pays.
Le concept de « longévité saine » (Healthy Longevity) a dominé les axes de discussion, reflétant un intérêt international croissant pour ce dossier.
Abdel Ghaffar a indiqué que le congrès ne s’est pas limité aux aspects sanitaires traditionnels, mais s’est étendu pour inclure les questions de développement humain à travers plus de 15 axes principaux, abordés lors de sessions et d’ateliers intensifs. Il a également souligné l’existence d’un comité spécialisé formé annuellement pour suivre la mise en œuvre des recommandations du congrès afin de garantir leur transformation en résultats concrets au niveau local et international.
Dans un contexte connexe, le ministre a passé en revue les éloges internationaux reçus par l’Égypte dans le domaine sanitaire, où le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a salué les réalisations de l’Égypte dans l’éradication de maladies telles que la rougeole, l’hépatite épidémique, le contrôle du paludisme et la poliomyélite.
