Société

La police nigériane enquête sur un réseau de trafic d’organes

La police de l’État d’Imo, dans le sud-est du Nigeria, a fermé un hôtel et une morgue privée appartenant présumément à un suspect impliqué dans des affaires d’enlèvement, après une descente effectuée ce week-end au cours de laquelle des cadavres en décomposition et mutilés ont été découverts, suscitant de forts soupçons d’opérations illégales de prélèvement d’organes. Le porte-parole de la police d’Imo, Henry Okoye, a déclaré ce lundi que l’opération a été menée dans la zone rurale d’Umuohu, dans la région de Ngor-Okpala, sur la base de renseignements concernant le principal suspect, qui est désormais recherché par la justice.

M. Okoye a ajouté : « Les experts médico-légaux ont sécurisé les preuves… Tous les complices seront traduits en justice. » Il a précisé que l’opération a été menée en collaboration avec le commissaire à la Santé de l’État d’Imo, un pathologiste, des responsables locaux et des volontaires travaillant avec la police. Le porte-parole a confirmé que l’enquête sur les soupçons de trafic d’organes a officiellement commencé. La police a également perquisitionné le domicile du suspect et saisi des preuves supplémentaires, sans dévoiler de détails pour l’instant. Le Nigeria fait face à une vague croissante de criminalité, les gangs d’enlèvement s’étendant désormais au meurtre rituel et à des réseaux soupçonnés d’être impliqués dans le trafic d’organes humains.

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