Ce ne sont pas des sépultures pour l’un des rois pharaons ni pour leurs prêtres, mais des tombes ordinaires, dont les surfaces varient entre 20 et 120 mètres, avec des prix qui dépassent la capacité de compréhension d’un citoyen ordinaire, surtout s’il est âgé et ne peut plus suivre les hausses folles des prix, alors que les lieux de sépulture le poursuivent avec une flambée insensée. Le volume de l’industrie mondiale de la mort a atteint 126 milliards de dollars en 2024, et ses revenus sont attendus à 189 milliards de dollars d’ici 2030, selon des données collectées par la société égyptienne « Sokna », spécialisée dans les services funéraires et d’adieu final.
La mort est devenue une industrie et a été « marchandisée » comme une commodité. Vous pourriez lire un post d’une personne sur les services reçus par un proche, au point que cela est devenu une partie de la fierté personnelle et familiale, à commencer par la société de préparation du défunt, en passant par les services de transport et les livrets de prières distribués dans les cimetières, jusqu’aux tombes elles-mêmes, dont les prix ont atteint des niveaux de folie, certains dépassant la barre des 6 millions de livres. Une fin simple qui préserve la dignité humaine est devenue un rêve nécessitant une bonne préparation, en raison du manque d’offre de terres autorisées pour les cimetières en Égypte, et de la fièvre du « business » poursuivie par des fonds et des sociétés essayant d’exploiter un écart de marché promettant des profits imaginaires.
L’un des courtiers en tombes a déclaré à « Al Arabiya Business » : « Le prix le plus bas pour une tombe dans le Grand Caire commence à 550 mille livres, et je te fais même une faveur… Sinon, il n’y a rien, et tu ne trouves que les tombes de charité ». Il n’a pas été possible pour « Al Arabiya » d’obtenir une réponse officielle, et plusieurs chefs d’organismes des villes nouvelles ont déclaré qu’il n’y avait pas de nouvelles offres récemment, préférant ne pas révéler leur identité.
