Société

L’Algérie traverse une crise de soif non vécue depuis un demi-siècle

L'Algérie traverse une crise de soif non vécue depuis un demi-siècle

Un haut responsable du ministère des Ressources en eau, qui a voulu garder l’anonymat a déclaré à notre site que l’Algérie traverse une grave crise d’eau dont elle n’a pas été témoin depuis plus de 50 ans en raison du manque de précipitations ces dernières années, indiquant que ses administrations ont enregistré un déficit de 45% en termes de volume d’eau au niveau des barrages et des puits, en raison des changements climatiques que le pays a connu et qui se reproduiront dans les années à venir selon le même responsable. Il a ajouté que la situation dans le pays est très préoccupante en raison de la rareté des pluies en Algérie ces dernières années, notant que l’Algérie traverse une grave crise «d’eau» qu’elle n’a pas connue depuis plus de 50 ans, révélant un déficit de 45% en termes de précipitations. Selon le même responsable, le pourcentage national de remplissage des barrages a atteint son niveau le plus bas depuis des années pour enregistrer une diminution de remplissage de l’ordre de 40%.

Et cette situation, selon lui, est dûe aux changements climatiques qui devraient se reproduire dans les années à venir, en disant: «La région méditerranéenne est classée parmi les régions les plus touchées par les changements climatiques, et selon le responsable, l’Algérie est considérée comme l’un des pays pauvres en termes de ressources en eau, bien que le pourcentage ait augmenté ces dernières années grâce aux efforts déployés par l’État pour atteindre 23 milliards de mètres cubes au lieu de 18 milliards de mètres cubes, y compris les eaux du sud.

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Mais la situation est toujours très grave, selon lui, soulignant que l’utilisation d’eau non conventionnelle représentée par le dessalement de l’eau de mer et des eaux usées n’a pas atténué le problème car le pourcentage reste faible, en disant: «Dans la capitale, il y a environ 4 millions de personnes, et l’utilisation de l’eau de mer ne dépasse pas 20% seulement, et le reste provient des eaux de surface, ce qui provoquera une grave crise de soif qui frappera l’Algérie à l’avenir.

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