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Le sprinter kenyan Mark Otieno suspendu deux ans pour dopage

Le sprinter kenyan Mark Otieno suspendu deux ans pour dopage

L’unité d’intégrité de l’athlétisme ( AIU ) a suspendu lundi trois athlètes kenyans pour avoir enfreint les règlements antidopage.

Parmi eux, le sprinter Mark Otieno, qui a été giflé avec une interdiction de deux ans. Otieno a été provisoirement suspendu pour une période de plus de 12 mois.

Dans une déclaration publiée par AIU, Otieno a été testé positif à la substance interdite Methasterone. Ces résultats ont conduit à l’interdiction qui a été antidatée au 31 juillet 2021.

L’ancien champion du Kenya du 100m avait déclaré à la Cour d’arbitrage des sports qu’il était innocent et avait absorbé les substances interdites sans le savoir. Il a été suspendu aux Jeux olympiques de Tokyo de 2020 qui se sont déroulés au Japon en 2021.

Otieno a cependant salué l’interdiction et accepté les conséquences qui lui sont arrivées.

« Après plusieurs mois de combats inlassables pour prouver que je n’ai pas intentionnellement dopé, la vérité est enfin sortie. J’ai été victime de mauvaises pratiques de fabrication et j’ai payé cher pour cela. Les suppléments que j’avais pris étaient contaminés par des substances interdites non divulguées, ce qui m’a conduit à échouer à un test de dépistage de drogues. »

«  Je suis humilié que le panel du Tribunal des différends sportifs ait examiné les éléments de preuve présentés et conclu que je n’avais pas l’intention de tricher aux Jeux olympiques de Tokyo. J’accepte la conséquence réduite de 2 ans d’inéligibilité avec crédit au temps purgé … J’ai hâte de revenir en 2023 pour faire ce que je fais le mieux. »,  Otieno a posté sur les médias sociaux.

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Par ailleurs, les coureurs Johnstone Maiyo et Alice Kimutai ont également été interdits pendant 3 ans après avoir été testés positifs pour les substances interdites OEB et testostérone respectivement.

Le Kenya a récemment été sur le radar de l’Agence mondiale antidopage ( WADA ) alors que des cas de dopage parmi ses athlètes montaient en flèche.

Le pays a échappé à la colère de l’AMA deux semaines seulement avant l’annonce des nouvelles sanctions punitives par l’AIU.

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