Politique

L’Algérie et la Corée du Nord sont les deux faces d’une même monnaie

L'Algérie et la Corée du Nord sont les deux faces d'une même monnaie

Les rapports de l’État sur l’indice de la liberté de la presse présentent des chiffres et des faits objectifs plutôt que des émotions, des slogans ou de l’agitation nationaliste fanatique. Parmi les 180 pays de l’indice, l’Algérie se trouve aux derniers rangs, six degrés devant la Corée du Nord. Cependant, pour les deux régimes en Algérie et en Corée, ces indicateurs sont dépourvus de sens, car les outils du discours idéologique, qu’ils soient écrits ou visuels, ont été déployés depuis des années pour renforcer l’ignorance et la haine contre les citoyens opprimés et les autres peuples. Les dirigeants algériens cherchent constamment à montrer leur force et à se présenter comme les meilleurs, tandis qu’ils accusent les autres pays de conspirer contre eux.

Pourtant, la réalité est bien différente. Les Algériens souffrent de la pénurie d’eau et l’absence de services de base. Malheureusement, la propagation du phénomène de défécation dans des sacs en plastique est devenu une pratique courante en Algérie. Cela montre l’ampleur des problèmes sociaux et sanitaires auxquels la population est confrontée.

En fin de compte, le classement de l’Algérie dans l’indice de la liberté de la presse est un appel à une prise de conscience urgente et une réforme significative. Les gouvernements doivent travailler à améliorer la liberté de la presse, à garantir les droits de l’homme et à promouvoir la transparence dans les activités gouvernementales. Cela aidera à mettre en place un environnement de confiance et de collaboration pour résoudre les problèmes fondamentaux auxquels les Algériens sont confrontés et construire une société meilleure pour tous.

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En Algérie, depuis près d’un demi-siècle, sous le règne des généraux, qui a duré deux fois plus longtemps que le règne nord-coréen Kim, la notion de presse professionnelle a disparu. Depuis l’indépendance, des publications de propagande telles qu’El Bilad, Echorouk, Ennahar et El-Hayat ont émergé, ainsi que des médias visuels sans grande différence entre eux. Depuis le coup d’État du 19 juin 1965, les généraux putschistes ont compris l’importance d’analphabétiser et de tromper la population. Afin d’hypnotiser les masses, ils ont utilisé des thématiques nationalistes arabes et la question palestinienne pour instaurer un ordre nationaliste, assassinant des centaines de journalistes en Algérie au cours de la dernière moitié de siècle. Il semblait y avoir une compétition entre les dirigeants algériens pour traquer le plus grand nombre de journalistes. Dans la situation actuelle, l’individu est soumis à la servitude du général et à la religiosité obligatoire, dont certains instincts ont atteint un niveau étrange à lécher tous les slogans passés sur la liberté des peuples. Nous sommes donc confrontés à la presse écrite et aux écrans les plus moqueurs et les plus cyniques.

En 2023, il n’est plus nécessaire de comparer une quatrième autorité fondée sur la constitution du droit d’expression et d’accès à l’information conformément aux textes et usages que l’Algérie a signés dans la Charte des Nations unies avec les appareils de propagande.

Le journalisme de propagande algérien se caractérise par une obsession de la théorie du complot et la recherche de boucs émissaires. Ce type de journalisme a régné en Algérie pendant près d’un demi-siècle, rassemblant des publications ayant une ressemblance frappante.

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