Politique

À cause de l’incapacité mentale du président Tebboune, une guerre acharnée entre les généraux

Les cercles politiques en Algérie n’ont pas caché leur inquiétude face aux répercussions du conflit renouvelé entre généraux pour le pouvoir, en lien avec l’état mental du président Tebboune. Ce dernier tente de calmer ce conflit par des apparitions médiatiques, malgré sa maladie mentale, qui n’est plus un secret et qui le rend inapte à assumer les responsabilités de la présidence. L’expert en affaires politiques algériennes, Saïd Bousalem, a confirmé à notre site que la vague soudaine de limogeages, notamment celui du directeur des services de renseignement extérieur à cause de l’affaire Amir DZ, a suscité un large débat au sein de la population et de la sphère politique algérienne.

Les déclarations de plusieurs généraux ont révélé la réalité d’un conflit ouvert pour le pouvoir entre trois factions : un groupe de généraux fidèles au défunt Gaïd Salah, un autre composé d’anciens généraux comme le général Toufik et le général Hassan, et enfin, le groupe des généraux actuels, dirigé par le général Mustapha Smaali et le chef d’état-major, le général Chengriha, considéré comme l’homme fort du régime algérien. Ce conflit a provoqué de vives réactions dans la scène politique algérienne, entraînant des accusations mutuelles de corruption et d’implication dans la « décennie noire ». Ces luttes ont mis en évidence l’échec des généraux à établir un pouvoir parallèle avec l’appui d’une branche militaire dirigée par Chengriha, d’une branche partisane, médiatique et même populaire, bien que limitée. Cependant, le général Toufik refuse de se contenter d’un quart du pouvoir.

Ces conflits ont souligné la personnalité énigmatique du général Toufik, qui s’est entouré d’une aura de mystère pendant près d’un quart de siècle à la tête des services de renseignement, où il était perçu comme indéboulonnable. Cependant, sous l’ère du général Chengriha, il a été placé en résidence surveillée, remettant en question cette image. Cela a soulevé des interrogations sur l’avenir de la mainmise sur le sommet de l’État et sur les répercussions pour la sécurité et la stabilité de l’Algérie, d’autant plus que les fidèles du général Toufik pourraient déclencher une guerre au sommet du pouvoir. Ils ont révélé une grande injustice subie par des officiers de l’armée qui ont servi sous ses ordres. L’expert militaire algérien Abdelkader Bousnina a expliqué que la mise à l’écart du général Toufik constitue une première dans l’histoire de l’Algérie et de son système politico-militaire, marquant un tournant décisif dans la lutte des généraux pour le pouvoir.

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