Société

Le Parlement tunisien examine un projet de loi visant à créer un poste de « professeur d’éducation aux médias et à la communication » dans les écoles publiques

 

La Chambre des représentants tunisienne a annoncé jeudi avoir soumis un nouveau projet de loi à la commission parlementaire compétente. Ce projet vise à créer un poste de « professeur d’éducation aux médias et à la communication » dans les établissements publics d’enseignement primaire. Cette proposition, soumise par 82 députés le 1er juillet, s’inscrit dans une nouvelle approche visant à renforcer l’éducation aux médias au sein du système éducatif, en organisant des concours pour recruter des diplômés de l’Institut de journalisme et des sciences de l’information afin d’enseigner cette matière.

La proposition prévoit que l’« éducation aux médias et à la communication » sera enseignée dès le primaire, avant d’être progressivement étendue aux autres niveaux d’enseignement. Le Syndicat national des journalistes tunisiens a salué cette initiative législative, la considérant comme « une opportunité précieuse pour instaurer une éducation aux médias durable, adaptée aux défis de notre époque et bâtir des médias plus responsables et professionnels ». Dans un communiqué, le syndicat a souligné que l’inclusion de cette matière dans les programmes scolaires développera la pensée critique chez les étudiants, leur permettra de distinguer les informations exactes des informations trompeuses et améliorera leur capacité à lutter contre les discours de haine et les fausses informations, et à encourager un engagement civique éclairé, les étudiants et les diplômés de l’Institut de journalisme et des sciences de l’information ont exprimé leur plein soutien à la proposition, la considérant comme une étape « audacieuse et nécessaire » vers la construction d’un système éducatif qui suit le rythme accéléré des transformations numériques et protège les jeunes des dangers de l’espace médiatique ouvert.

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Ils ont également décrit la stipulation selon laquelle les diplômés de l’institut sont éligibles à de nouveaux emplois comme un « gain bien mérité » qui renforce la position de l’institut dans le tissu éducatif et professionnel du pays.

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