L’Union africaine a refusé de reconnaître le « gouvernement parallèle » annoncé par les Forces de soutien rapide au Soudan et a appelé tous les États membres à adopter la même position. Samedi dernier, les Forces de soutien rapide ont annoncé la formation d’un gouvernement et la nomination d’un Premier ministre, dans un contexte de guerre qui les oppose depuis deux ans au gouvernement officiel, selon l’Agence France-Presse. Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a appelé tous les États membres et la communauté internationale à rejeter la partition du Soudan et à ne pas reconnaître le prétendu « gouvernement parallèle », mettant en garde contre les graves conséquences que cela aurait sur les efforts de paix et l’avenir du pays.
L’Union africaine avait précédemment condamné la mise en place d’un gouvernement parallèle au Soudan par les Forces de soutien rapide et rejeté « toute tentative de division du pays ». Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a publié une déclaration condamnant fermement l’annonce par l’Alliance de la Fondation pour le Soudan, soutenue par les Forces de soutien rapide, de la création d’un gouvernement parallèle dans le pays. Le Conseil a réaffirmé son « respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Soudan » et a appelé tous les États membres de l’Union africaine, ainsi que la communauté internationale, à « refuser de reconnaître le prétendu gouvernement parallèle ou de lui apporter toute forme de soutien ».
