La Guinée-Bissau a lancé un plan national spécifique à la santé de la mère, qui est une initiative majeure visant à réduire le taux de mortalité, estimé à environ 500 cas de décès pour 100 000 naissances vivantes, et selon le représentant de l’Organisation mondiale de la santé en Guinée-Bissau, ce cadre de référence, préparé par le ministère de la Santé avec le soutien de l’organisation, vise à développer les soins prénatals et les traitements pendant et après l’accouchement, en plus de rapprocher le pays des objectifs liés au développement durable, fixés à moins de 70 cas de mortalité.
Et la même source a clarifié que, malgré le fait que 81 % des femmes enceintes subissent au moins quatre examens pendant la période de grossesse, seulement 50 % d’entre elles accouchent sous la supervision d’une équipe qualifiée, notant que les nouvelles normes, qui ont été soumises à l’expérimentation au niveau de 3 régions, serviront de référence pour la formation, la supervision et l’approvisionnement en équipements. Et le représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé en Guinée-Bissau, le Dr Kazadi Mulombo, a affirmé que « grâce à l’adoption de normes de santé claires et au travail pour renforcer les capacités, la Guinée-Bissau s’engage dans la réduction des décès maternels, avec une amélioration de l’espérance de vie pour la population ».
Et il a ajouté que « l’Organisation mondiale de la santé est fière d’accompagner le ministère de la Santé dans l’élaboration d’un système de santé plus résilient et plus équitable pour l’ensemble de la population ».
