Economie

Sommet africain sur le climat : entre engagements prometteurs et défis croissants

Face à des défis environnementaux et climatiques de plus en plus pressants, le deuxième Sommet africain sur le climat, tenu la semaine dernière dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a débouché sur une série d’engagements et de résolutions. Les dirigeants réunis se sont engagés à faire de l’Afrique un centre mondial pour les énergies renouvelables et les solutions climatiques, tout en réclamant un financement juste et régulier de la part de la communauté internationale, lors de la clôture du sommet, qui s’est déroulé du 8 au 10 septembre, le président éthiopien Taye Atske Selassie a déclaré que cette rencontre a démontré que l’Afrique n’est pas une victime d’une crise qu’elle n’a pas créée, mais plutôt un « centre mondial pour les solutions climatiques ».

Il a ajouté : « Notre vision est claire. Nous sommes déterminés à construire un continent prospère, résilient et vert. Il est injuste que plus de 600 millions d’Africains vivent sans électricité. Notre action climatique doit commencer par des investissements massifs dans les énergies renouvelables et par la défense de la justice climatique ». Selassie a souligné que la déclaration du sommet repose sur trois piliers : l’accélération du développement des énergies renouvelables, la formation d’une alliance des producteurs africains de minéraux critiques pour garantir une valeur équitable dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, et la protection du patrimoine naturel à travers des partenariats pour le reboisement et la restauration. Il a insisté sur le fait que « les engagements énoncés dans la déclaration d’Addis-Abeba sont inconditionnels. Nous avons la volonté, les ressources et l’unité nécessaires pour réaliser nos ambitions. L’avenir de l’Afrique est entre les mains des Africains, et nous le construisons dès maintenant ».

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De son côté, Bankole Adeoye, commissaire de l’Union africaine pour les affaires politiques, la paix et la sécurité, s’exprimant au nom du président de la Commission, Mahmoud Ali Youssouf, a affirmé que le sommet a transformé l’agenda climatique africain « d’une crise en une opportunité, d’une dépendance à l’aide vers des investissements, et d’une approche extérieure vers une innovation portée par l’Afrique ».

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