Le Kenya a lancé le premier projet mondial d’engrais verts alimenté par l’énergie géothermique, dans le cadre d’un partenariat révolutionnaire entre la Kenya Electricity Generating Company PLC (KenGen) et le groupe chinois Kaishan, marquant une nouvelle frontière dans la transformation de l’énergie propre et de l’agriculture sur le continent, lors de l’événement de pose de la première pierre tenu à Olkaria Naivasha, S.E. le Président William Ruto a déclaré que le projet allait soutenir la croissance de l’agriculture et de l’industrialisation en réduisant les coûts des intrants pour les agriculteurs locaux.
« Ce projet montre que le Kenya n’est pas seulement un producteur et consommateur leader d’énergie propre, nous allons désormais plus loin pour ajouter de la valeur et générer de la prospérité à partir de celle-ci », a déclaré le Président, ajoutant : « En exploitant notre richesse géothermique, nous réduisons les coûts des engrais, soutenons nos agriculteurs et contribuons aux objectifs climatiques mondiaux ». Le Président a poursuivi en disant : « Notre agriculture dépend fortement des prix des engrais, des prix élevés entraînant un déclin de la production nationale de maïs. Comme nous le savons, le maïs est la culture de base qui nourrit des millions de Kényans. C’est pourquoi des engrais domestiques à prix compétitifs sont importants non seulement pour le commerce, mais pour la sécurité alimentaire de notre peuple ».
Le Président Ruto a qualifié le projet de véritable changement de paradigme, affirmant qu’il allait créer des avantages directs pour les Kényans. Il a déclaré : « Au-delà des engrais et des améliorations de la balance des paiements, ce projet générera de réelles opportunités sur le terrain. Le partenariat prévoit plus de 2 000 emplois directs et indirects dans la construction, l’exploitation, la maintenance, les chaînes d’approvisionnement et les services. Il ne s’agit pas d’aides temporaires, mais de filières professionnelles pour les électriciens, les opérateurs d’usine, les ingénieurs de processus, les gestionnaires logistiques, les techniciens de laboratoire et les fournisseurs locaux ».
