Economie

Le Premier ministre chinois effectue une visite historique en Zambie pour discuter des opportunités d’investissement

La Zambie accueille mercredi, pour la première fois en 28 ans, un Premier ministre chinois, alors que ce pays d’Afrique subsaharienne sort de sa crise financière et que Pékin cherche à sécuriser l’accès aux matières premières tout en développant un marché plus large pour ses exportateurs. La Chine est le plus grand créancier officiel de la Zambie, avec une dette de 5,7 milliards de dollars, et tient à mettre en avant les membres exemplaires de son initiative phare « la Ceinture et la Route » lancée par le président Xi Jinping. L’ambassadeur de Chine en Zambie, Han Jing, a déclaré que la visite de Li Qiang devrait déboucher sur des dizaines d’accords de coopération, selon un message publié par l’ambassade sur Facebook.

Il a ajouté : « L’impact des aides et des investissements chinois se fait sentir partout dans le pays comme une force importante pour la transformation économique et le progrès social de la Zambie. » Li Qiang doit rencontrer jeudi le président zambien Hakainde Hichilema. L’arrivée à Lusaka du Premier ministre du Conseil des affaires d’État, Li Qiang, s’inscrit dans la volonté de renforcer la présence chinoise dans ce pays riche en cuivre, alors que l’Europe et les États-Unis cherchent à se positionner comme des partenaires alternatifs, après que la dette globale de la Zambie (13,4 milliards de dollars) a été placée sous un plan de remboursement plus soutenable. La transformation industrielle de la Zambie nécessite de nouveaux investissements dans les mines, les infrastructures et les capacités de production, tandis que la Chine cherche à accroître ses exportations de tracteurs, d’équipements électriques et d’engins de chantier.

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La Banque mondiale prévoit une croissance de l’économie zambienne de 6,5 % l’an prochain, dépassant la moyenne de 5 % enregistrée au cours des deux dernières décennies. Eric Olander, cofondateur du projet China-Global South, a déclaré : « Li va renforcer la présence chinoise dans un pays d’importance stratégique. » Il a ajouté que le président Hakainde Hichilema et les entreprises minières chinoises ont besoin de soutien.

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