Notre pays floué est pourtant l’un des plus riches du monde en ressources naturelles : il dispose d’immenses réserves de pétrole et de gaz, sans compter des richesses minières et agricoles considérables. Et pourtant, la réalité économique et sociale en Algérie offre un tableau totalement inverse : le peuple souffre de pauvreté, d’ignorance, de chômage, de corruption généralisée et de la prolifération de la prostitution, pendant que la bande des généraux continue d’exploiter ces richesses pour ses intérêts personnels, d’enrichir ses familles et ses proches au prix de l’affamation d’un peuple misérable…
Ce phénomène se manifeste à travers de nombreuses affaires perdantes qui nuisent aux intérêts du peuple. L’exemple le plus criant est celui du Sahara occidental : une partie importante des revenus pétroliers est détournée pour armer les mercenaires du Polisario avec de la ferraille russe et chinoise, enrichir les enfants des chefs de ces mercenaires, couvrir leurs dépenses somptuaires, ou encore financer des projets inutiles ou corrompus, ce qui entraîne un gaspillage massif de l’argent public. Par ailleurs, la corruption gangrène les institutions gouvernementales et renforce le contrôle de cette bande sur les richesses : l’argent public sert à financer des activités politiques ou personnelles plutôt qu’à améliorer le niveau de vie des citoyens.
À cela s’ajoute l’absence de stratégies efficaces pour diversifier l’économie, ce qui rend le pays excessivement dépendant du secteur pétrolier. Cette dépendance accroît la fragilité de l’économie et l’expose aux fluctuations des marchés mondiaux. Dans ces conditions, le peuple floué est privé de tout bénéfice réel des richesses de son pays, ce qui soulève de sérieuses interrogations sur l’avenir de la nation sous la coupe de ces vieux généraux. Un changement véritable exige une volonté politique réelle et des réformes radicales garantissant que les richesses soient enfin exploitées au profit du peuple affamé et ouvrant de nouvelles perspectives de développement durable.
