Un drone appartenant aux Forces de soutien rapide a mené une attaque contre la ville tchadienne de Tine (ou Al-Tina), marquant la première fois que l’armée tchadienne subit la perte de soldats depuis le début de la guerre au Soudan en avril 2023. L’état-major général a qualifié l’attaque d’« intentionnelle et délibérée », et l’armée tchadienne a affirmé qu’elle se réserve « le droit de riposter par tous les moyens légaux, et le droit de légitime défense en cas de nouvelle violation » de son territoire. La direction de l’armée tchadienne a accusé les Forces de soutien rapide soudanaises d’avoir lancé une attaque vendredi contre une ville frontalière, tuant deux soldats tchadiens et en blessant un troisième, la décrivant comme une « agression injustifiée » contre le Tchad.
Un drone appartenant aux Forces de soutien rapide a mené une attaque contre la ville tchadienne de Tine. Un haut officier de l’armée a indiqué qu’il s’agissait de « la première fois que l’armée tchadienne subit la perte de deux soldats depuis le début de la guerre soudanaise entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide en avril 2023 ». L’état-major général a qualifié l’attaque d’« intentionnelle et délibérée, en violation du droit international », avertissant les parties belligérantes dans le conflit soudanais contre toute violation de la souveraineté tchadienne. L’armée tchadienne a également affirmé qu’elle se réserve « le droit de riposter par tous les moyens légaux, et le droit de légitime défense en cas de nouvelle violation du territoire national, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies ».
Les Forces de soutien rapide contrôlent actuellement la majeure partie du nord et de l’ouest du Darfour, à l’exception de certaines zones contrôlées par des groupes tribaux neutres. Mercredi, les Forces de soutien rapide ont annoncé avoir pris le contrôle des villes d’Abou Gamra et d’Oum Brou dans le nord de la vaste région du Darfour, toutes deux situées sur l’axe menant à la ville tchadienne de Tine.
