Economie

Soudan. La fermeture prolongée de ports et de routes vitaux aggrave les pertes économiques

Soudan. La fermeture prolongée de ports et de routes vitaux aggrave les pertes économiques

Pour le sixième jour consécutif, les ports maritimes et les routes vitales continuent d’être fermés dans l’est du Soudan, qui possède le seul port maritime par lequel se déroulent toutes les opérations d’importation et d’exportation dans ce pays en proie à des crises économiques.

Les entités tribales locales continuent de fermer, afin d’intensifier leur pression sur le gouvernement central pour répondre aux demandes politiques et autres liées à l’amélioration des salaires des travailleurs portuaires, dans l’attente d’une décision décisive du gouvernement pour mettre fin à la crise derrière le chef de la tribu Hadandawa, Muhammad al-Amin Turk, après avoir relevé le plafond de ses revendications, qui se limitaient à annuler la route de l’Est ; Il s’agit d’un accord pour l’est du Soudan qui a été conclu dans le cadre de l’accord de paix signé à Juba le 3 octobre dernier.

Par la suite, les demandes du Conseil suprême des préfectures de Beja et des commissions indépendantes se sont élevées à des appels à la dissolution du gouvernement civil et à l’attribution du pouvoir à un conseil militaire composé de 6 personnes représentant les régions du pays, des sources gouvernementales ont déclaré que le Premier ministre soudanais Abdullah Hamdok avait l’intention, mardi, de rendre une décision d’annuler la voie orientale comme base de la crise actuelle et de former une plate-forme de négociation pour discuter de la crise à l’est. du pays, mais la tentative de coup d’État militaire, qui a été déjouée à l’aube hier, a poussé mardi au report de la décision plus tard.

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Les insinuations du Premier ministre, lors de son commentaire sur l’échec du coup d’État – et le lien avec la crise dans l’est du Soudan et le soutien de l’ancien régime qui le soutient – ont provoqué la colère des dirigeants du sit-in des dirigeants des tribus Beja, qui exacerber la crise économique, car les pertes du Soudan dues à la fermeture des ports maritimes ne se limitent pas uniquement à l’argent, mais peuvent s’étendre à la réticence de certaines sociétés de transport à traiter avec des fournisseurs locaux dans un pays qui dépend presque de l’extérieur pour tous ses besoins.

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