Economie

Mauritanie…Des travailleurs chinois ratissent Nouakchott

Mauritanie...Des travailleurs chinois ratissent Nouakchott

Al-Salik Val Sheikh Steni vivait dans le quartier Dar Al-Naim au nord de Nouakchott, non loin de son atelier qui produit des engins de chantier fabriqués en ciment et offre des possibilités d’emploi pour 5 à 7 personnes. Leurs ateliers se sont largement répandus dans ces quartiers, et on ne trouve plus d’avantage qui nous motive à continuer, mais parfois on se retrouve perdants, Al-Salik Val a été contraint à ce moment-là de déplacer son atelier dans un autre endroit, et le destin l’a conduit dans le quartier pauvre d’Al-Tahreel (sud-est de Nouakchott), et il s’est retrouvé parmi des gens qui ne rivalisent que pour gagner leur vie loin du longueur des bâtiments, et il y continua à se débattre avec les circonstances jusqu’à ce qu’il finisse par éprouver les difficultés des transports urbains dans sa voiture délabrée entre les quartiers de Nouakchott.
Les Chinois sont dispersés dans tous les quartiers de la capitale mauritanienne, Nouakchott, entassés sur les citoyens, et ils travaillent dur et persévèrent, la Chine n’était pas satisfaite de l’invasion humaine de la Mauritanie, mais ses biens et marchandises bon marché ont envahi les marchés mauritaniens de différents types et tailles, et ont balayé les maisons jusqu’à ce qu’il devienne impossible de trouver une maison mauritanienne sans un produit chinois, l’histoire de la présence des Chinois en Mauritanie remonte aux années soixante-dix du siècle dernier lorsque certains membres de la communauté chinoise travaillant en Mauritanie sont venus avec leurs familles, pour finalement s’installer ici, mais cette stabilité ne devait pas atteindre ce que nous sommes témoin aujourd’hui de l’invasion chinoise du marché mauritanien, où ils se sont considérablement développés ces dernières années.
Malgré la force de la relation sino-mauritanienne et la présence des Chinois en son sein depuis plus d’un demi-siècle, les citoyens prennent encore les Chinois, dont on estime le nombre par milliers, pour s’isoler, dans notre conversation avec Amadou, qui travaille avec Wang Xia dans sa boutique, il nous a dit en français : « Les Chinois préfèrent ne pas s’ouvrir aux citoyens et ne veulent pas que quiconque connaisse les secrets de leur travail et de leurs coutumes, et nous voilà seulement lié à eux par ce travail ».

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