Economie

KenGen cible les opportunités géothermiques en Afrique de l’Est

KenGen cible les opportunités géothermiques en Afrique de l'Est

La géothermie est une ressource fondamentale qui est au centre de la politique énergétique du Kenya et de la transition énergétique de l’Afrique de l’Est, l’énergie géothermique utilise la chaleur des réservoirs d’eau chaude sous la surface de la Terre pour produire de l’électricité. Pour l’extraire, des puits sont forés dans des réservoirs souterrains pour puiser de la vapeur et de l’eau chaude qui est amenée à la surface et passe dans une turbine pour produire de l’électricité, ayant acquis de l’expérience sur le marché intérieur – qui, situé au sommet du Grand Rift africain, est doté de ressources géothermiques – les entreprises kenyanes sont désormais sollicitées pour des projets d’énergie géothermique dans toute la région.

Fin novembre, la Kenya Electricity Generating Company (KenGen) a commencé à forer des puits géothermiques à Djibouti dans le but de réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’électricité et des carburants importés et de répondre à la demande croissante d’énergie provenant de développements à grande échelle, notamment urbains, portuaires et industriels. Infrastructure, pour Djibouti, dépourvu de ressources fossiles, la production d’électricité est un enjeu de développement économique et social, mais aussi une question de souveraineté nationale dans une région instable. Suivant l’exemple du Kenya, Djibouti a créé l’ODDEG (Office Djiboutien de Développement de l’Énergie Géothermique), dont le mandat comprend la suppression des coûts initiaux et la réduction des risques pour les infrastructures, l’exploration de surface et le forage, ainsi que la promotion des utilisations directes de l’énergie géothermique et le développement de la main-d’œuvre qualifiée.

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Djibouti dispose de réserves géothermiques de 500 à 1000 MW, selon l’ODDEG, soit à peu près l’équivalent de ce que le Kenya injecte chaque année dans son réseau national à partir de l’énergie géothermique.

Jusqu’à présent, la technologie géothermique a reçu moins d’attention que d’autres technologies à la pointe de la transition énergétique mondiale, notamment l’énergie solaire et éolienne.

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