Economie

La livre égyptienne se dépréciera plus rapidement

La livre égyptienne se dépréciera plus rapidement

La livre égyptienne, qui s’échangeait à 19,61 contre un dollar, devrait baisser à 21,16 d’ici la fin de l’exercice en cours et à 22,08 d’ici la fin du prochain exercice, selon un sondage Reuters, en juillet dernier, les répondants s’attendaient à une baisse plus faible de la livre pour atteindre 19,86 pour un dollar d’ici la fin de l’exercice 2023-2024, une flexibilité accrue du taux de change a été citée comme condition pour un nouveau financement que l’Egypte a demandé cette année au Fonds monétaire international, à un moment où la guerre russo-ukrainienne a accru la pression sur les finances publiques du pays, les investisseurs étrangers ont retiré environ 20 milliards de dollars du marché du Trésor égyptien en quelques semaines, tandis que la hausse des prix du pétrole et des céréales a ajouté à la pression, l’Égypte a commencé à laisser sa monnaie se déprécier en mars dernier, alors qu’elle s’échangeait à 15,70 livres pour un dollar, et le FMI et l’Égypte ont déclaré cette semaine qu’un accord sur un nouveau prêt était imminent, « Compte tenu des pressions inflationnistes, nous pensons que les autorités continueront à permettre à la monnaie de se déprécier à un rythme lent et progressif, plutôt que d’opter pour une dévaluation soudaine », a déclaré Cali Davis d’Oxford Economics.

Et en septembre dernier, l’inflation en Egypte a atteint son plus haut niveau en 4 ans à 15%, les économistes s’attendaient à ce que le niveau d’inflation diminue dans les années à venir, pour atteindre 12,8 % d’ici la fin de l’exercice en cours (juin 2023) et 11,6 % l’année suivante, cependant, ces attentes sont plus élevées qu’elles ne l’étaient en juillet dernier, alors que les prévisions étaient de 10 % et 10,4 % au cours des deux prochaines années, pour sa part, l’économiste en chef de la banque Al Baraka, Mona Badir, a déclaré que les attentes élevées sont fondées sur les pressions sur la monnaie égyptienne et l’incertitude sur les prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires, qui sont en grande partie motivés par la guerre.

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