Economie

Corruption en Algérie : les activités économiques secrètes des fils des généraux

Corruption en Algérie : les activités économiques secrètes des fils des généraux

Un scandale de corruption à grande échelle secoue l’Algérie, où les fils des généraux et des responsables se sont emparés des affaires commerciales du pays. Leurs noms ont longtemps été gardés sous silence, mais selon des rapports économiques, chaque fils de général possède une « grande entreprise » (holding) dans des domaines tels que l’immobilier, la finance, la joaillerie, l’agriculture et même la location de voitures.

Les fils du général assassiné Gaïd Salah ont été les premiers à se lancer dans ce monde des affaires en 2004, en utilisant des prêts qu’ils n’ont jamais eu l’intention de rembourser. Aujourd’hui, ces groupes opèrent principalement sous couverture militaire, évitant ainsi toute transparence et responsabilité. Le rapport révèle que la plupart des bénéfices proviennent du commerce de ressources naturelles et d’armes, ainsi que de la vente de biens immobiliers.

Les dirigeants de ces entreprises sont les deux sœurs de l’épouse du président Tebboune et le fils du général Chengriha. Bien que le fils de Chengriha ait affirmé que sa mission l’oblige à ne pas apparaître en public, cela n’empêche pas sa société de réaliser des bénéfices gigantesques. Les bénéfices nets de la holding du fils de Tebboune pour le courtage gazier s’élèvent à 13,4 millions d’euros, tandis que celle du fils du général Nezzar a réalisé 7,8 millions d’euros sur la vente de biens immobiliers.
Les tenants de ces entreprises ont même le culot de se targuer de leur transparence, malgré le manque de communication avec la presse. Cela suggère que leur activité est tout sauf transparente et que ces groupes profitent de la corruption généralisée pour s’enrichir toujours plus. Les prix des denrées alimentaires ont quintuplé en raison du monopole de la famille du général Toufik, qui a réalisé des bénéfices d’or et de nourriture à hauteur de 25 millions d’euros.

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Les Algériens sont les victimes de cette corruption généralisée, où les groupes de l’ombre détiennent le pouvoir économique, tandis que les citoyens ordinaires luttent pour subvenir à leurs besoins. La corruption est devenue le pilier de l’État, un cancer qui ronge lentement l’Algérie et qui ne peut être éradiqué que par une action décisive et une volonté politique forte. Les citoyens doivent se mobiliser pour mettre fin à cette injustice, ou risquer de voir leur pays sombrer dans l’abîme de la corruption et de l’injustice.

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