Economie

Burkina Faso : la BAD soutient la formation des ingénieurs d’études à l’ISGE

Burkina Faso : la BAD soutient la formation des ingénieurs d'études à l'ISGE

Josias Idani, 24 ans, envisage sa carrière avec confiance. Après ses études, qui ont abouti à un diplôme d’ingénieur d’études en juin 2023, il nourrit désormais son objectif d’agrandir l’entreprise qu’il a créée avec deux camarades de classe en novembre 2022. Les premiers pas s’annoncent prometteurs, « Nous sommes spécialisés dans les audits énergétiques. Depuis que nous avons démarré notre entreprise, nous avons travaillé pour le bureau local d’une entreprise de transport maritime et pour une ONG internationale. Ce sont de petits pas, mais c’est un bon début », se réjouit le jeune homme.

Josias Idani peut s’appuyer sur la solide formation qu’il a reçue pendant cinq ans à l’Institut supérieur d’ingénierie électrique (ISGE) de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Créé en 2003 sous l’impulsion de la Chambre de Commerce et d’Industrie du pays en partenariat avec l’École Supérieure d’Ingénieurs en Génie Electrique (ESIGELEC) de Rouen (France), l’institut est co-dirigé par 17 entreprises et établissements publics intéressés par l’électricité. l’énergie et son utilisation. Elle est spécialisée dans l’électricité industrielle et les énergies renouvelables, les réseaux informatiques et de télécommunications ainsi que la maintenance industrielle. Pendant plusieurs années, elle n’a formé que des techniciens supérieurs (deux années d’études post-secondaires) et des ingénieurs de travaux (avec trois années). En 2016, pour répondre aux besoins exprimés par les entreprises, elle a créé un programme « ingénieur d’études » (cinq années d’études postsecondaires), avec deux options : « ingénierie des systèmes électriques » et « ingénierie des systèmes numériques ».

« Le boom minier au Burkina Faso nous a encouragés dans nos projets car les personnes possédant ces compétences étaient très recherchées. Certaines sociétés minières débauchaient même des ingénieurs d’autres sociétés », explique le directeur général de l’ISGE, Innocent Compaoré, cette stratégie a reçu un accueil chaleureux de la Banque africaine de développement, qui a fait un don de 555 millions de francs CFA (environ 845 000 euros) pour soutenir deux laboratoires de l’ISGE dans le cadre du volet renforcement des capacités du projet Northern Spine. « Ce soutien visait à former des personnes en génie électrique, afin qu’elles puissent assurer la viabilité à long terme des ouvrages et la pérennité du projet.

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