La Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement (BID) ont renforcé leur partenariat stratégique afin d’intensifier les efforts collectifs pour lutter contre la fragilité et renforcer la résilience en Afrique. Cette mission de deux jours a réuni de hauts responsables des deux institutions afin d’harmoniser leurs approches, de partager les meilleures pratiques et de renforcer leur collaboration pour relever des défis complexes, en particulier dans les États en transition ou en situation de fragilité.
Cette réunion s’appuie sur les précédents échanges entre les deux institutions de développement, notamment une étude approfondie de la société civile en 2019, facilitée par la Division de la société civile de la Banque africaine de développement, qui a initialement permis d’identifier les principaux domaines d’action commune. Yero Baldeh, directeur du Bureau de coordination des États en transition à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Cette alliance stratégique avec la BID renforce notre vision commune : relever les défis complexes des États en transition grâce à des approches sur mesure et adaptées au contexte. En alignant nos méthodologies et en tirant parti de nos atouts complémentaires, nous pouvons apporter des solutions plus durables là où les besoins de développement sont les plus criants».
Ce partenariat crée un cadre permettant de maximiser notre impact collectif grâce à des investissements coordonnés, un partage des connaissances et des priorités stratégiques alignées. » L’échange a mis en lumière la Facilité d’appui à la transition (FAT) de la Banque africaine de développement, qui a engagé plus de 610 millions de dollars dans des projets en contextes fragiles en 2024. Les discussions ont porté sur la manière dont l’approche de la FAT pourrait compléter les outils de financement de la BID et créer des synergies plus fortes dans les pays où les deux institutions interviennent.
La sécurité climatique est apparue comme un thème clé, les deux partenaires reconnaissant le rôle des défis environnementaux dans l’exacerbation de la fragilité, en particulier dans les régions vulnérables comme le Sahel et la Corne de l’Afrique. Ce partenariat contribuera à développer des approches intégrées répondant aux besoins immédiats et renforçant la résilience à long terme des deux institutions.
