Lors de l’ouverture de la plus grande exposition technologique d’Afrique de l’Est à Addis-Abeba, le président éthiopien Taye Atske Selassie a affirmé que son pays s’efforçait de jouer un rôle central dans la promotion du progrès technologique sur le continent, en s’appuyant sur sa situation stratégique, sa jeune main-d’œuvre et son infrastructure numérique avancée. Cela s’est produit lors de son discours au programme « Intelligence artificielle pour l’Afrique » dans le cadre de l’Ethiopian Technology Expo 2025. Il a souligné que l’exposition de trois jours n’est pas seulement une vitrine des réalisations technologiques dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité et des villes intelligentes, mais aussi une plate-forme pour renforcer la coopération et adopter des idées innovantes.
Le président a révélé des mesures pratiques pour améliorer la transformation numérique, telles que le développement d’outils agricoles et médicaux basés sur l’intelligence artificielle et le recours accru aux systèmes de paiement numérique comme Telepayer pour améliorer l’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales. Il a également souligné les efforts visant à améliorer la cybersécurité à travers des projets tels que l’infrastructure nationale à clés publiques, soulignant que l’éducation technologique reste la pierre angulaire de la stratégie numérique 2025 de l’Éthiopie. De son côté, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a souligné que l’Afrique entre dans une nouvelle ère dans laquelle l’intelligence artificielle locale peut renforcer la prospérité inclusive et aider à atteindre les objectifs de l’Agenda 2063.
Abiy a souligné que l’intelligence artificielle n’est plus un rêve lointain, mais plutôt un moteur de transformation dans divers secteurs et sociétés. Il a expliqué que de nombreux défis auxquels le continent est confronté, tels que la faible productivité agricole, le manque de services de santé, la mauvaise éducation, le chômage des jeunes, la migration irrégulière et la baisse de la qualité des services publics, peuvent être résolus grâce à des solutions basées sur l’IA. Il a souligné la nécessité pour l’Afrique de mener des politiques audacieuses et globales, d’accélérer le développement des compétences et de mettre en place des systèmes résilients. Il a également souligné l’importance de la souveraineté du continent sur ses données, car elles constituent le fondement du développement de l’intelligence artificielle.
