Le gouvernement militaire de la Guinée, située en Afrique de l’Ouest, a annoncé l’annulation de 129 permis d’exploration minière dans le cadre de ses efforts pour renforcer le contrôle sur ses ressources naturelles stratégiques et améliorer la gestion de ses actifs minéraux. Un haut responsable du ministère des Mines a déclaré que cette mesure vise à libérer des ressources inexploitées, offrant ainsi de nouvelles opportunités à d’autres investisseurs. Il a ajouté que le ministère a numérisé le système de délivrance des permis, facilitant ainsi le suivi et la gestion des opérations de manière plus efficace.
Un autre responsable a précisé que la majorité des permis annulés concernaient des opérations d’exploration aurifère, et que ces mines sont revenues sous la propriété de l’État. Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par la Guinée ces dernières semaines, incluant le retrait de 51 licences minières non exploitées ou non encore mises en œuvre, concernant l’exploration de l’or, du diamant, du graphite radical et du fer. Il est à noter que la Guinée possède les plus grandes réserves mondiales de bauxite, la matière première essentielle à la production d’aluminium, avec la Chine comme acteur majeur dans le secteur minier guinéen.
Cette initiative reflète l’orientation du gouvernement militaire guinéen vers un renforcement de son contrôle sur les ressources naturelles du pays, dans un contexte de changements politiques et économiques dans la région. Elle s’aligne également sur des démarches similaires dans d’autres pays à gouvernance militaire en Afrique de l’Ouest, tels que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui imposent une régulation plus stricte sur les opérations minières étrangères et cherchent à maximiser les revenus tirés de la production minérale.
