Dans le cadre de la Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement, la Table ronde des entreprises africaines (ABR) a organisé un événement parallèle de haut niveau le 1er juillet 2025 au Centre d’expositions et de conférences Fibes de Séville, en Espagne. Intitulé « Façonner l’avenir du financement du développement en Afrique dans un contexte de guerres commerciales et de diminution de l’aide mondiale », cet événement a abordé les défis majeurs auxquels est confronté le financement du développement en Afrique dans un contexte économique mondial de plus en plus complexe.
Cette session a réuni des représentants de gouvernements, des décideurs politiques influents, des chefs d’entreprise et des dirigeants des marchés financiers du monde entier. Elle a offert une plateforme de dialogue approfondi sur le renforcement des partenariats internationaux et l’exploration d’approches innovantes pour combler le déficit de financement croissant du continent. Cet événement stratégique parallèle a constitué une plateforme essentielle pour les délégués nigérians et africains, leur permettant d’interagir directement avec des dirigeants mondiaux, notamment des représentants des pays du G7 et du G20, des dirigeants de grandes multinationales, des dirigeants de grandes institutions de financement du développement et des PDG d’institutions financières de premier plan en Europe, en Asie, dans les Amériques et au Moyen-Orient.
Dans un contexte de déficit de financement du développement mondial considérable – actuellement estimé à 4 000 milliards de dollars par an et qui devrait atteindre 6 400 milliards de dollars d’ici 2030 –, l’Afrique est confrontée à un déficit important de 402 milliards de dollars par an. Ce déficit de financement est encore aggravé par l’escalade des tensions commerciales mondiales et une baisse marquée de l’aide internationale. Par conséquent, les gouvernements africains, aux niveaux national, étatique et local, doivent désormais élaborer des solutions audacieuses et locales pour concrétiser leurs aspirations en matière de développement. Au cours des discussions, il a été souligné que l’Afrique doit aller au-delà de la formulation de politiques pour assurer une mise en œuvre complète et efficace.
